16 ans

16 ans… Un nombre qui ne semble pas assez rond pour en faire un article…

J’aurais pu en parler l’an passé, attendre encore 4 ans. Mais comme chaque anniversaire est important, je m’accorde le droit d’en parler aujourd’hui. Et puis, celui-ci a un caractère unique, un peu particulier…

J’ai pris conscience de la particularité de cet anniversaire il y a quelques jours. Lundi, pour être exacte. Exceptionnellement, c’était moi qui emmenait les enfants à l’école. LaCrapule m’a demandé dans la voiture pourquoi nous ne nous étions rien offert avec PapaCoq pour la Saint Valentin. Le MiniMoy s’est écrié que c’est vraiment trop dégoûtant les amoureux, soutenu par LaCrapule qui s’esclaffait dès que la MiniMiss évoquait les bisous sur la bouche des amoureux.

Après cette longue agitation et après avoir franchi le rond-point impossible des matins-bouchons j’ai enfin pu expliquer que nous avions décidé de décaler la Saint Valentin car nous fêtons notre anniversaire de « rencontre » le 19 février.

Le 19 février 2000, nous nous embrassions pour la première fois (ou presque). 2000, facile de calculer notre âge d’amoureux !

Du haut de mes 32 ans, j’ai réalisé que j’avais donc passé la moitié de ma vie avec PapaCoq.

Une belle et heureuse première partie de vie, entourée de mes parents, frère et sœurs et puis toujours entourées par les miens, j’ai continué ma vie au côté de PapaCoq.

16 ans d’amour, de rires, de fous-rires, de communication, de petits et grands bonheurs, de 4 enfants fantastiques, de travail, de petites attentions, de vacances, de dîners en amoureux, de soirées lovés sur le canapé.

16 ans de fête.

Pourtant, qui aurait parié en cette froide soirée d’hiver que nous en serions là aujourd’hui ? Quelques mois plus tôt, nous étions déjà « sortis » ensemble, sans grand succès… Mais un nouveau rapprochement avait eu lieu, une semaine de vacances puis au retour, des copines qui nous proposent un show case à la fnac.Il y a eu cette erreur lors de la signature d’autographe… un seul pour nous deux « pour les amoureux »…

Galant, il me raccompagne et m’embrasse, devant la grille de l’immeuble.

Les jours qui ont suivis, je crois que ma carte de téléphone pré-payée n’aura pas duré très longtemps. Nous échangions énormément par textos. J’en retiens surtout cette blague qui est resté : la reprise pour rire de la pub cofidis, « tu es le soleil de ma vie ». C’est devenu un leitmotiv !

Plus tard, il m’a offert un nouveau portable pour que j’ai le même opérateur que lui. Il pouvait m’appeler en illimité. Tous les soirs, nous passions des heures au téléphone, c’est comme ça que nous avons commencé à communiquer. Encore aujourd’hui, on s’appelle d’un étage à l’autre, on se téléphone pour se raconter des bribes de journées avant de rentrer, on s’envoie des textos pour tout et rien (bon ok, aussi pour acheter du pain et parler des microbes des enfants, mais pas que !).
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Et moi, j’avais 16 ans (presque 17) , je ne savais pas encore quel métier je ferais, quelles études je voudrais faire mais très vite j’ai su que je le voulais lui !

 Nous étions timides, nos premiers « je t’aime » un peu hésitant face à ce sentiment si fort et si puissant. Mais nous en étions convaincus, nous allions vivre de longues et belles années ensemble.

Aujourd’hui encore je le pense toujours. Alors oui, à l’insouciance de notre jeunesse se sont rajoutés des responsabilités de parents, des tracas administratifs, du travail prenant, mais nous arrivons encore à passer un peu de temps à deux, à vivre la vie qu’on a choisi sans nous laisser envahir par les contraintes (enfin presque… ).

16 ans… ce n’est pas rien quand on a 32 ans. Et pourtant cela me paraît si peu quand je pense à tout ce qu’il nous reste à vivre tous les deux. On ne sait pas de quoi demain sera fait, mais aujourd’hui, en ce 19 février, j’ai une certitude, je veux que cela dure encore !

Une grande partie de nous s’est construite avec l’autre, cela nous rend proche et nous renforce. Quand l’un flanche, l’autre le soutient. On se connaît, on anticipe certaines réactions, on s’énerve sur les mêmes détails, on rit d’avance aux blagues, on s’embrasse, on se serre fort, on s’épanouit, on se motive…

Après ces 16 belles années, je suis toujours aussi amoureuse de ces blagues, de ces tentatives de blagues, de ces jolis yeux bleus, de son immense confiance en moi, de sa capacité d’organisation, de ces digressions interminables qui me font sourire, de ces tirades enflammées pour tous les sujets qui le passionnent, de son amour de la vie et pour la bonne chère et le bon vin !

Et peu à peu mon amour s’est enrichi de ses qualités d’homme de maison (je ne sais toujours pas me servir du sèche linge…), de sa fabuleuse façon d’être père, de son envie de me voir réaliser mes projets…

Merci PapaCoq pour ces riches et belles années, je t’aime !

Je nous souhaite encore de belles années aussi folles, drôles et enrichissantes !

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